Madagascar : une histoire à découvrir

L’AIR continue… C’est au tour de Madagascar de « construire des ponts pour recoudre les frontières » … Khanh qui a rejoint la communauté de Fiana depuis peu, nous donne quelques échos de la célébration de l’AIR sur la grande île…

Une belle célébration a ouvert notre assemblée bilingue. Ici au-delà des frontières, avec nos amis malgaches, nous avons continué à construire « des ponts ». L’Evangile du jour nous invite à laisser la lumière du Christ illuminer nos vies et éclairer nos relations. Il invite chacun à dépasser les frontières de préjugés qui emprisonnent les rapports humains : alors, « ta lumière se lèvera dans les ténèbres et ton obscurité sera lumière de midi » Is 58, 10. Les chaînes qui entravent les hommes peuvent devenir des liens d’unité, de fraternité.

Les malgaches ont traversé une longue histoire d’esclavages successifs qui marque encore la société aujourd’hui : « le passé explique le présent, un présent où les représentations ont du mal à évoluer ». L’esclavage est encore un sujet tabou qui écrase de son poids séculaire les relations entre les clans et les personnes. L’éducation et l’école permettront de sortir des coutumes et de l’ignorance qui sont encore la cause de l’exploitation de nombreuses personnes à Madagascar. Les principales victimes sont les enfants, les femmes, les personnes sans emplois. Comme dans beaucoup de pays le travail domestique, l’exploitation sexuelle et commerciale, le mariage forcé, l’adoption illicite… font des ravages.

« Une culture ne se transmet pas comme des gènes. Cela revient à dire qu’une culture n’est pas un « donné » mais un « construit » […] elle est une élaboration quasi permanente en rapport avec le cadre social environnant et les modifications de celui-ci »

(L’esclavage de la coutume de Bienvenue RANDRENJAVOTO HARVEL)

Sr Khanh

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