Des nouvelles de la maison mère des sœurs de la Providence de Pommeraye

Récit 1
Bonjour chers lecteurs
Au lendemain de la fête de Saint Joseph, « un si grand saint » vers lequel nous avons tout intérêt à nous tourner en ces temps troublés, nous avons eu l’idée de donner des nouvelles de la communauté, la Maison Mère de la congrégation.
Tout d’abord vous donner une bonne nouvelle, au jardin, le printemps s’est installé dans tous ses éclats : les pelouses ont revêtu leur tenue royale, elles ont sorti leur vêtement d’apparat, du blanc délicat, offert par ces humbles pâquerettes et autres dons de la nature. Les oiseaux s’ébattent à cœur joie, imperturbables dans leur mélodie et libres de leur mouvement, un privilège en ces temps qui courent !
Si la nature, dans une élégante insolence, prend toute sa liberté, ce jardin a fermé ses portes depuis dimanche 15 mars 2020. Bien que le portail soit ouvert pour assurer ce qui est indispensable à la vie de la communauté. Le site intramuros, fermé au public, rappelle une réalité d’antan : entrer au couvent, franchir la clôture, s’enfermer, se mettre à l’écart…c’était bien une réalité de « distance sociale ! ». Aujourd’hui pour anéantir ce corona virus les populations n’ont pas d’autre solution que d’accepter la distance sociale imposée par le confinement. Pour nous, dans ce contexte inimaginable, si nous retrouvions le sens du choix que nous avons fait, lorsque un jour, nous avons franchi la porte, nous mettant en distance, non par peur du danger, seulement « pour nous mettre à l’écoute de Dieu, à l’écoute des frères… » LIVRE DE VIE 8.

Ce premier récit vous donne un aperçu du privilège que nous avons d’être confinées dans un cadre magnifique.
A suivre.

Sœur Marguerite Goyier

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